2022, juré d’assises dans le contexte « #Me too »
À l’automne 2022, je suis tiré au sort comme juré titulaire à la cour d’assises de Nanterre pour me prononcer sur une tentative de meurtre !
Explorer NÉGATIFS, c’est voyager dans le temps et sur différents continents.
C’est accepter d’y découvrir une sensibilité parfois furtive dans certains clichés.
C’est ouvrir ses yeux sur un monde révolu et d’en apprécier les contours surannés.
C’est vivre l’aventure humaine tant en road trip qu’au front durant 14-18.
C’est partager l’émotion que j’ai tenté de mettre en exergue dans le site.
C’est se laisser surprendre et passer simplement un bon moment.
À l’automne 2022, je suis tiré au sort comme juré titulaire à la cour d’assises de Nanterre pour me prononcer sur une tentative de meurtre !
Premier séjour pour ma fille et moi aux USA. Escale à Washington DC puis road trip vers la Caroline du Nord pour un noël en famille.
Un an après la disparition de notre père, je m’apprête à fermer définitivement la maison familiale dans le Cotentin.
Passionné de photographie, mon père a utilisé des boitiers argentiques pendant un demi-siècle pour réaliser ses clichés en 616 ou 35 mm.
Évocation de la vie d’un père qui exprimait ses émotions à travers son objectif photo car il n’avait pas appris, ni su, dire « je t’aime ».
Fan d’Harry POTTER, j’embarque ma fille pour un long road trip sur les traces de son héros, de Londres jusqu’en terre d’Écosse.
Passionné, mon père s’initie à la photographie en 1949 et multipliera les clichés durant les 4 saisons de sa vie, soit durant 50 ans.
La vie d’une personne ne peut se résumer qu’à sa seule fin. Ainsi, j’ai cherché à savoir qui était la femme que nous avons eu pour mère.
Lors de la numérisation du fond photographique, j’ai découvert de nombreux portraits de famille, parfois très anciens et émouvants.
1989, pour son dernier grand voyage, mon père part pour un road trip au Yémen, dans le légendaire royaume de Saba.
Étonnant voyage que s’offre mon père en URSS en 1988. De Kiev à Moscou, il part découvrir la Pâque orthodoxe.
Après son séjour très solitaire à Théra, mon père prend le contre-pied en choisissant un circuit organisé en Turquie.
Mon père initie en cette année 1986 un rituel qui consiste à faire un voyage par an. Il part seul pour découvrir Santorin hors saison.
Mon père se rend en Guadeloupe en 1983 en mission pour la Caisse des Dépôts. C’est pour moi l’occasion d’évoquer les souvenirs de ma mère.
Comme tous les jeunes, en 1983, je me dois de faire mon service militaire. Dans une impasse, je devance l’appel pour être VSLOM au Sénégal.
Convié au mariage de l’une ses nièces, mon père de rend à Alger. À l’issu des noces, il embarque pour un road trip vers Ghardaïa.
La tribu séjourne au complet au Maroc en 1982. Notre père voit ce voyage comme la dernière chance de sauver son couple et sa famille.
Dans un Venezuela où le parti communiste est interdit, mon père est invité à découvrir l’urbanisme de Caracas en 1976.
Conformément au rituel instauré depuis 3 ans, mes parents partent en cette année 1975 à la découverte de l’Égypte, le long du Nil.
Après le Sri Lanka l’année précédente, mes parents s’envole en cette année 1974 pour le Club Med d’Assinie en Côte d’Ivoire.
Convié à un voyage d’étude aux USA, mon père réalise un périple dans l’American Way of Life en apparence triomphant en 1973.
Après 10 ans à ne s’occuper que de leurs enfants, mes parents partent respirer au Sri Lanka, l’’ancienne Ceylan dans l’Océan Indien.
Voyage d’étude pour mon père qui part à la découverte d’un urbanisme scandinave à la veille des évènements qui marqueront la France en 1968.
Dans le cadre du travail, mon père se rend Douala au Cameroun en 1963. Un pays où sa jeune épouse a vu le jour mais qui ne peut l’accompagner.
Jean-Paul épouse Annie en février 1963. Marqué par son précédent séjour à Cefalù, il revient en Sicile pour partager l’authenticité de l’île.
Dans le cadre de son travail et après des escales à Dakar puis Abidjan, mon père reprend un vol pour Madagascar via Nairobi.
1962, mon père effectue un déplacement professionnel à Dakar et Abidjan. Ce ne sont que d’intéressantes étapes avant d’atteindre Madagascar.
1961, de retour de Brač et après avoir transité par Zagreb, mon père fait halte à Venise le temps d’une correspondance ferroviaire.
1961, passionné par la photographie et les voyages, mon père est invité en tant que moniteur de voile sur l’île de Brač en Yougoslavie.
1960, après avoir découvert le Club Med à Cefalu, mon père séjourne l’année suivante au village de Caprera dans l’archipel de La Maddalena.
1959, mon père s’initie à la voile en Sicile. S’en suivra une passion pour la voile souvent contrariée par ses obligations familiales.
1959, premiers congés en tant que salarié pour mon père. À cette occasion, il part s’initier à la voile au Club Med de Cefalù en Sicile.
1959, mon père se lance dans la vie active dans le secteur du bâtiment. Passionné par la photographie, le chantier devient artistique.
Le 8 août 1958 à Oakland, mon père embarque dans le California Zephyr à destination de New York où l’attend le Flandre.
Mi-juillet 1958, Georges et Jean-Paul reprenne le road trip vers Seattle en commençant par un détour par la « Going-to-the-Sun Road ».
14 juillet 1958, les 4 derniers voyageurs reprennent le road trip en entamant une folle remontée du Golfe du Mexique vers Yellowstone.
Juillet 1958, la Chevrolet franchit la frontière à Brownsville et poursuit le long du Golfe du Mexique en direction de la Louisiane.
Le 5 juillet 1958, le road trip devenu « rapatriement sanitaire » reprend vers la frontière avec le Texas avec un détour à Teotihuacán.
Le mardi 1er juillet 1958, mon père et ses 5 camarades de road trip quittent Mexico à bord d’Aglaé à destination d’Acapulco via Taxco.
Été 1958, la Chevrolet de mon père étant immobilisée à Mexico, mon père se rend à Oaxaca de Juárez, en territoire zapotèque.
Début d’été 1958 et à bord de sa veille Chevrolet, Jean-Paul et ses 5 camarades atteignent Mexico, l’ancienne capitale aztèque.
Fin de printemps 1958, le road trip se poursuit entre Guaymas et Morelia. Passage par Guadalajara et halte les rives du lac Chapala.
Juin 1958, mon père et 5 camarades se lancent dans un road trip XXL à destination du Mexique à bord de sa vieille Chevrolet « Aglaé ».
Durant la période 1957-1958, mon père et ses camarades visitèrent le parc du Yosemite où résident des géants tant minéraux qu’organiques.
Avril 1958, à 2000 kilomètres de Berkeley, mon père et ses camarades entrent dans Monument Valley à la frontière de l’Arizona et de l’Utah.
Avril 1958, après une très courte pause à Las Vegas, mon père et ses camarades de road trip atteignaient le Grand Canyon.
À Pâques 1958, mon père et ses camarades sortent de la Vallée de la Mort pour atteindre Las Vegas : Le choc culturel est à son paroxysme !
À Pâques 1958, mon père embarque 3 camarades dans la Chevrolet pour un road trip qui débute par passage dans la Vallée de la Mort.
Février 1958, à bord de leur veille Chevrolet, mon père et ses camarades se rendent au lac Tahoe avec l’intention d’y faire du ski.
1957, à bord de sa Chevrolet Styleline Coupé Deluxe, surnommée « Aglaé », mon père parcourt la côte de la Californie jusqu’à San Diego.
Mon père arrive à San Francisco à la mi-septembre 1957 et en tant que boursier, il loge à l’International House Berkeley, pavillon français.
Mon père embarque au Havre le 10 septembre 1957 à bord du Liberté à destination des USA où il a décroché une bourse pour Berkeley.
À Pâques 1957, mon père accompagne quelques camarades dans un road trip afin d’assister à la bénédiction urbi et orbi au Vatican à Rome.
1955, à l’occasion du retour de l’Espagne dans l’ONU, mon père réalise un road trip au départ de Paris direction Gibraltar en 2 CV !
1952, à l’occasion d’escales des paquebots transatlantiques à Cherbourg, mon père réalise une série de clichés remarquables en film 616.
1951, à l’occasion d’un séjour à Chamonix, mon père et une partie de la famille se lance en amateurs dans l’ascension du Col du Géant.
Août 1950, mon père a 18 ans et le permis en poche, le voilà parti en mode road trip à bord de la Citroën Traction Avant 11b familiale.
1949, une série de clichés sur les locomotives montre une passion partagée entre père et fils, et ce malgré leur incapacité à communiquer.
Jean-Paul FLEURY a désormais 13 ans en 1945. La guerre s’achève et sa maladie le reprend étrangement à cette époque pour ne plus le lâcher.
Jacques FLEURY a 21 ans en 1943. Envoyé au STO en Allemagne avec ses camarades, il organise une évasion lors de la débâcle.
Jean-Paul FLEURY a 12 ans en 1944. Il va vivre à Saint-Lô et aux environs des évènements historiques et certainement traumatisants.
Jean-Paul a désormais 11 ans en 1943. Les conditions de vie se durcissent à Saint-Lô en même temps que les combats se rapprochent.
Jean-Paul a 10 ans en 1942. Voici 3 ans que les Allemands ont vaincu la France. Comment alors imaginer que tout cela changera un jour ?
Jean-Paul a 9 ans en 1941. J’ai réuni quelques éléments de ses mémoires concernant le quotidien en période d’occupation à Saint-Lô.
Jean-Paul vient d’avoir 8 ans en mars 1940. Les circonstances font que la maison Saint-Lô devient un refuge élargi pour la famille.
Jean-Paul a 7 ans en 1939. Il est le petit dernier de la famille FLEURY et nous livre ses souvenirs d’enfant lors de l’occupation.
Mon père contracte un rhumatisme articulaire aigu alors qu’il n’a que 6 ans en 1938. Cette maladie va lui pourrir sa jeunesse et ses études.
À l’été 1938, Jean-Paul a 6 ans. Dans ses mémoires, il nous conte ses souvenirs d’enfant de la période 39-45 dans le Cotentin.
1919, le père d’Alexandre Eugène FLEURY se laisse emporter par le chagrin et la maladie pour ne pas survivre à son fils cadet.
1918, en ce début novembre, le Lieutenant Raymond FLEURY est enfin en route pour le front pour participer à la victoire.
1918, en ce mois d’octobre, Raymond espère le front pendant que son frère va y disparaitre dans le souffle de ses 20 printemps.
1918, Raymond désespère de ne pouvoir se battre et Alexandre Eugène n’a qu’une hâte, retrouver les siens lors de la prochaine permission.
1918, l’offensive allemande censée rompre le front semble s’essouffler tournant même à l’échec au prix de lourdes pertes.
1918, Alexandre Eugène participe à la Bataille du Kaiser avec le 225ème d’artillerie pendant que son frère aîné est coincé à Fontainebleau.
1918, l’Allemagne prépare une offensive sans précédent en massant la quasi-totalité de ses divisions sur le front Ouest.
1917, Raymond FLEURY est nommé instructeur à Fontainebleau pendant que son frère cadet passe Noël et le nouvel an au front.
1917, après 3 ans de guerre, Raymond FLEURY « fête » son anniversaire sur la ligne de front. Le patriotisme exalté a fait place à la fatalité.
1917, des mutineries éclatent dans l’armée française. Pour les contenir, 49 soldats sont fusillés pour l’exemple.
1917, après des semaines de combat au Chemin des Dames, quasiment de guerre lasse, Alexandre Eugène et Raymond FLEURY sont mis au repos.
1917, alors que l’offensive française se poursuit au Chemin des Dames, Alexandre Eugène est blessé au postérieur par un éclat d’obus.
1917, les officiers Alexandre Eugène et Raymond FLEURY sont engagés au Chemin des Dames au sein de leur régiment d’artillerie respectif.
1917, Alexandre FLEURY stationne avec la 56ème DI dans le froid au sein de la Marne. Pendant ce temps, Raymond attend son retour au 40ème.
1917, Alexandre FLEURY et son régiment sont réaffectés dans la Marne. Au même moment, Raymond, son frère aîné, retourne à Fontainebleau.
1916, Raymond FLEURY et son régiment sont réaffectés dans la Somme. Au même moment, Alexandre, son frère cadet, y est engagé à son tour.
1916, le 40ème régiment d’artillerie est engagé dans la bataille de Verdun et surtout au Mort-Homme, un lieu désormais synonyme d’horreur.
1915, le 40ème régiment d’artillerie est transféré en Champagne pour participer à l’offensive orchestrée par le Général JOFFRE.
1915, Raymond a été affecté au 40ème régiment d’artillerie positionné en Argonne. À 20 ans à peine, il va subir son baptême du feu.
1914, Raymond poursuit son instruction militaire et ambitionne d’être nommé officier avant son baptême du feu.
1914, si Raymond veut intégrer un jour Polytechnique, il doit devancer la mobilisation et s’engager dans l’artillerie !
1914, Raymond a intégré le Lycée Saint Louis à Paris afin d’y faire « Math spé » sans imaginer un seul instant qu’il vivait l’avant-guerre !